• Epilogue premier

    Voici donc le premier épilogue de la trilogie en deux épilogues ! #SBAFFFF#
     
    Bonne lecture !
     
     
     
    Il se réveilla dans une chambre blanche, aux murs quasiment immaculés. Une douce lumière filtrait de la fenêtre. Étrangement, il avait l'impression qu'un poids avait disparu à l'intérieur de lui. Il en était certain, il avait pris la bonne décision. Le tout était, maintenant, d'en apprécier les conséquences. Une infirmière entra.
     
    "Vous êtes réveillé ? Est-ce que tout va bien ?
    -Oui... Je crois... Je... Je suis où ?
    -À l'hôpital. Vous avez fait une crise de tachycardie ce matin, et, il y a deux heures, votre père vous a amené ici, inconscient, après un AVC.
    -Je vois... Je...
    -Restez-ici pour l'instant, reposez-vous. Un médecin ne va pas tarder."
     
    Il acquiesça, et attendit, patiemment, avant de sentir qu'il avait quelque-chose dans la main. Il regarda. Son manga était là. Il l'ouvrit. Il n'y avait qu'une page par chapitre, et quelques gribouillis au milieu de certains d'entre eux. Rien ne s'était dessiné tout seul, en définitive. C'était à la fois triste et rassurant. Il demanda à une infirmière un crayon à papier, et redessina, de mémoire, les premiers chapitres, tels qu'ils étaient dessinés avant. Il eut des moments de rire, des moments de mélancolie, mais apprécia chaque coup de crayon. Alors qu'il terminait le sixième chapitre, l'attendu médecin entra.
     
    "Johan Camais, c'est ça ?
    -C'est ça.
    -Je suis le docteur Boris Lebarraux. Enchanté.
    -De même.
    -Alors... Tu as été amené ici à cause d'un accident vasculaire cérébral, n'est-ce pas ?
    -Et bien... Il paraît...
    -Tu as l'air en pleine forme et tes constantes sont stables... Tu n'as vraiment pas l'air d'avoir fait un AVC.
    -Peut-être que mes parents se sont fait peur tous seuls, alors !"
     
    Il rit, le médecin sourit.
     
    "Tes parents ont été prévenus de ton réveil. Je vais te faire faire quelques tests, et si tout va bien, tu pourras rentrer chez toi.
    -D'accord !"
     
    Comme prévu, il put rentrer chez lui. Sa mère vint donc le chercher. Dans la voiture, il sembla absent.
     
    "Tu vas bien, Johan ?
    -Hm ? Oui oui. Je repense juste à quelques souvenirs.
    -Des souvenirs ?
    -Des illusions passées."
     
    Elle acquiesça, ne sachant quoi répondre. Bientôt, ils arrivèrent à la maison. Johan monta dans sa chambre, et se remit à son manga. Il arriva bientôt au bout du quinzième chapitre. Il était temps d'écrire une suite... Il s'y attela, et, un peu plus tard, il lut une page qu'il venait de terminer, fier de lui.
     
    Uindoko : Maintenant que tout est fini... Est-ce que... Tu as fais ton choix ?
     
    Johan : Je l'ai fait. Je suis déjà parti. Mais je te l'ai dit, je resterai toujours avec toi. Je nous dessine, pour que l'on ne soit jamais séparés.
     
    Uindoko : Je vois... (regarde vers le haut) et bien, merci de pourvoir à mon bonheur et de rester là pour moi, même si tu es ailleurs !
     
    Assurément, ce manga ne pourrait être lu par quelqu'un d'autre. Il le garderait pour lui. Ce serait son souvenir le plus cher, la plus belle chose qu'il lui soit arrivé dans toute sa schizophrénie. Puis il se rappela des mots de Yanis.
     
    "Je t'ai présenté des gens, pour que tu aies de vrais amis dans un monde", avait-il dit. Il attrapa son portable, et composa son numéro.
     
    "Le numéro que vous demandez n'est pas attribué. Veuillez consulter..."
     
    Alors il était parti, hein ? Il prit son vélo, et se dirigea vers chez lui. Comme il l'avait pensé, ce n'était qu'un terrain vague, avec seulement quelques pierres sur le sol... Quelques pierres, et des papiers tombés de la boîte à gâteaux de Yanis. Et là, il comprit.
     
    "Je... Je ne suis plus malade... Je n'ai plus l'illusion de cette maison... Je n'ai plus l'illusion des chapitres dessinés... Je ne sens pas de courbatures malgré le combat de cette nuit... Est-ce que..."
     
    Il se mit en position, et tenta de malaxer son chakra. Rien. Pourtant, il se rappelait exactement de comment il faisait avant... Mais ça ne marchait plus. C'était fini. Il n'était plus schizophrène, il en avait fini avec les choses surnaturelles. Il reprit son portable, hésita, puis composa un numéro.
     
    "Allô ?
    -Allô Guillaume ? C'est Johan !
    -Yo, mec, ça va bien ?
    -Tranquille, ouais. J'appelai pour savoir si c'était possible de faire une soirée console avec Loïc. Ça te dirait ?
    -Franchement, ça serait avec plaisir, mais attends qu'on ai passé le bac de français, on a les écrits demain !"
     
    Le bac de français ! Il avait complètement oublié ce détail ! Il retourna chez lui, et sortit ses affaires, à la recherche de sa convocation et de sa carte d'identité. Cette fois-ci, c'était officiel. Il était revenu à sa vie normale.




    Tadaaaaam !


    The end !


    J'espère que vous avez aimé cette fic entière ! N'hésitez pas à lire aussi l'épilogue alternatif !


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