• Chapitre 19 : 病気 (Byouki = Malade)

    Bonjour à tous ! Eh oui, je suis toujours vivant ! Surpris ?
     
    Voici un nouveau chapitre ! Je pense que d'ici deux ou trois chapitres, la fic sera terminée. Je vous remercie de votre soutien !
     
    Bonne lecture à tous !
     
     
     
    Les Akatsukis joignirent donc leurs forces avec la troupe de Konoha, et les aidèrent pour les préparatifs. Seishun refusa encore l'aide de Johan, qui se retrouva donc à nouveau avec Uindoko, ce qui ne lui déplaisait pas vraiment. Bien entendu, Uindoko fit tout pour le convaincre que ce monde était la réalité, mais lui ne savait toujours pas quel allait être son choix. Et ce fut alors qu'il y réfléchissait que le soleil se leva, et qu'il se retrouva dans sa chambre. Il s'étira, et constata qu'il avait encore le parfum des cheveux de sa petite amie dans le nez. C'était si agréable... Pourtant, en peu de temps, c'eut disparu, et il se décida à se lever. Il s'apprêtait à se jeter sur le canapé, manette en main, pour faire passer la journée, quand sa mère l'arrêta.
     
    "Tu devrais peut-être faire autre chose, non ? Tu as déjà gaspillé une journée entière là-dessus.
    -Hm... J'ai pas envie.
    -Désolée, Johan, mais tu vas pas avoir le choix.
    -C'est pas du jeu, bougonna-t-il. Je peux même pas contrattaquer.
    -Bien sûr que non, il faut bien que ta mère ait un avantage ! Comment je fais sinon ?"
     
    Elle se mit à rire. Johan sourit aussi. Mais il redevint sérieux, et regarda sa mère. Il fallait qu'il lui demande ce qu'elle en pensait.
     
    "Maman ?
    -Oui ?
    -Hm... Je ne sais pas trop comment demander ça, mais... Enfin...
    -Va droit-au-but.
    -Est-ce que je suis fou ?"
     
    Elle ouvrit grand les yeux, et eut un mouvement de recul. Touchée.
     
    "Je suppose que c'est un oui, dit-il en se levant.
    -N-Non ! Tu n'es pas vraiment fou...
    -Pas vraiment ?
    -Johan... Il est temps que je te le dise, je suppose. Ce que je vais te dire, tu auras surement du mal à l'accepter, mais... Je pense que tu es en mesure de le comprendre.
    -Je t'écoute.
    -Tu... Depuis tout petit, tu es atteint de la maladie psychotique qu'on appelle la schizophrénie.
    -Je suis schizophrène ?
    -Oui.
    -Et... Où est-ce que ça s'est vu ?
    -Et bien... Il y a Benjamin. Il n'a jamais existé...
    -Si ! On allait souvent jouer ensemble ! Bien sûr qu'il...
    -Non, Johan, le coupa-t-elle ! Tu dois comprendre que ce n'est pas vrai !
    -...
    -Ensuite, il y a...
    -C'est bon. Je ne veux pas savoir, en fin de compte.
    -Tu es sûr ?
    -Oui... Après tout, il vaut mieux ne pas savoir ce que tu considères comme réel ou pas."
     
    Elle le regarda, un peu étonnée. Que voulait-il dire ?
     
    "Je... Je ne comprends pas...
    -Écoute, maman... Tu l'as dit toi-même, je suis schizophrène. En fait, ça explique beaucoup de choses. J'ai un talent pour l'art et la logique, et le pouvoir de créer. Plus que les artistes, je crée des mondes différents ! J'ai le choix entre ce qui est imaginaire et ce qui est réel. Je ne veux pas laisser ce choix à quelqu'un d'autre.
    -J-Johan... tu... J'aurais du te le dire depuis longtemps, je te demande pardon.
    -Si tu me l'avais dit une semaine plus tôt, je ne t'aurais pas crue."
     
    Il se retourna, commença à marcher vers sa chambre, mais il s'arrêta, retourna vers sa mère et la prit dans ses bras.
     
    "Merci, maman. Merci beaucoup."
     
    Une larme perla sur la joue de la femme, qui serra son fils, soulagée. Enfin, elle n'avait plus à le lui cacher. Son mari serait sûrement soulagé aussi. Johan finit par retourner dans sa chambre. Il s'allongea sur son lit et se mit à réfléchir. Alors il était schizophrène... Il devait en être à un point très avancé. Il n'imaginait pas seulement des gens, il voyait un autre monde, totalement différent, qui avait une incidence sur l'autre.
     
    Mais alors... Qu'est-ce qui était réel, et qu'est-ce qui ne l'était pas ? En fait, la question était toujours la même. Ce n'était pas plus simple de prendre une décision. Il s'en rendait compte, ce qu'il choisirait serait forcément la réalité. Au moins la sienne. Et lorsqu'il s'agit de notre avenir, est-il possible que les autres comptent plus ? Peut-être. Cela dépend des principes des gens, de leurs convictions, non ? Le problème était pourtant évident : il n'avait aucune vraie conviction. Dans ce cas, il se fierait à son seul instinct, sur le moment. C'était probablement la meilleure chose à faire.
     
    Il attrapa son téléphone, et appela Yann.
     
    "Eh, je peux passer chez toi, cet après-midi ? Faut qu'on discute un peu.
    -Ouais, bien sûr ! Je t'attendrai !"
     
    Quelques heures plus tard, ils étaient en train de boire un verre de lait entier.
     
    "Je commence à comprendre, dit Johan.
    -De quoi ?
    -Ce que tu me disais sur la réalité.
    -Vraiment ?
    -La réalité, c'est ce en quoi je choisis de croire, hein ? Je sais pas trop encore ce que je vais choisir.
    -Quel que soit ton choix, vu que ce sera le tien, il sera bon.
    -Dis-moi, Yann...
    -Moi Yann.
    -Pfff, arrête d'utiliser mes blagues, ça te va pas, plaisanta-t-il !
    -Ok, ok, j'arrête, répondit Yann en souriant.
    -Je disais donc... T'es pas un type normal, pas vrai ?
    -Non, ça c'est clair.
    -Je veux dire... Est-ce que tu existes vraiment ?
    -Ça, c'est à toi d'en décider, non ?
    -Hm... Ce manga... Tu savais ce qu'il se passait, donc... Je suppose que t'es le fruit de mon imagination, non ?
    -Alors, tu t'en es rendu compte... Je ne suis pas le simple fruit de ton imagination.
    -Mais pour les autres, tu n'existes pas, si ?
    -Et bien... Pas vraiment.
    -Alors tu es quoi ?"
     
    Yann sourit, et finit son verre de lait.
     
    "On se regarde un anime ?
    -Réponds à ma question, s'il te plaît...
    -C'est à toi de trouver la réponse, Johan. Ce serait trop facile, sinon.
    -Mouais... Ton échappatoire aussi, est trop facile.
    -Peut-être, mais il est efficace.
    -Ouais... Bah, après tout, t'es mon ami, peu importe si tu existes ou pas."
     
    Johan se demanda, un instant, si ce qu'il disait était logique, et puis il se dit que finalement, il s'en moquait.
     
    "On se fait Death Note ?
    -Oh yeah !"
     
    Ils passèrent le reste de la journée devant l'anime. Johan adorait ce manga. Le meilleur shônen qui lui ait été donné de voir. Deux génies sachant qu'ils étaient ennemis, essayant mutuellement de se faire croire qu'ils étaient amis, et cherchant par touts les moyens à démasquer l'autre. Une oeuvre d'art un peu sombre, mais vraiment incroyable. Un chef-d'oeuvre, en fait.
     
    Lorsque vint la fin de la journée, Johan dût rentrer chez lui. Il regarda la maison de laquelle il sortait, en poussant un soupir.
     
    "Et dire que ce n'est peut-être qu'un tas de ruine, dans lequel je suis depuis des heures..."
     
    Il repartit vers chez lui. Il avait un chapitre important à dessiner, après tout. Beaucoup de travail l'attendait, à lui et aux autres.
     
    Suigetsu : Bon, on en a plus pour très longtemps, là, si ?
     
    Sasuke : Sois patient. Il ne faut pas qu'on perde, donc on doit faire les choses avec soin. Si tu en as marre de creuser, tu n'as qu'à aller aider Naruto.
     
    Suigetsu : Le blond ? Ok ! Eh ! Naruto ! Le premier qui fait s'effondrer le bâtiment a gagné !
     
    Shikamaru : Ils s'intègrent mieux que ce que j'aurais cru...
     
    Sakura : Ils sont comme Sasuke, ils font les durs, mais ils ne demandent qu'à être aimés ! (Rigole)
     
    Neji : Il vaut quand même mieux les garder à l'oeil... Et surtout se magner. Je ne sais pas ce qu'ils font avec Aimaru, mais... Ça a l'air plutôt mauvais pour nous. On dirait qu'ils examinent son oeil...
     
    Sasuke : Sans ce cas, redoublons d'efforts.
     
    Johan referma le manga, régla son réveil, et s'endormit, une petite idée en tête. Il fallait qu'il parle avec Gōryoku.
     
    Johan : Uindoko-chan ?
     
    Uindoko : Hai ?
     
    Johan : Je pense que je ne pourrai pas trouver de réponse quant à quel monde je choisirai. Je suivrai mon instinct sur le moment. Mais... Quoi qu'il arrive, tu ne seras jamais seule. Je te le jure.
     
    Uindoko : (regarde sur le côté, baissant légèrement les yeux, mais gardant un vague sourire) Je comprends. Ce choix t'appartiens ! J'espère que tu feras le bon !
     
    Johan : Moi aussi, j'espère... (l'embrasse) Je dois aller voir Gōryoku. C'est important pour la suite. Tu m'en veux pas ?
     
    Uindoko : (fais mine de bouder) Si ! Énormément ! (lui tourne le dos)
     
    Johan : (souris, la regarde faire, la prend dans ses bras) Je ferais de mon mieux pour que ce soit fait le plus vite possible. Je suis sûr que tu es assez forte pour m'attendre, pas vrai ?
     
    Uindoko : (rougis légèrement) J-je ne suis pas forte !
     
    Johan : Bon, tu n'as qu'à venir avec moi, mais tu risques de t'ennuyer.
     
    Uindoko : Pourquoi ? Tu comptes faire quoi ?
     
    Johan : M'entraîner.
     
    Uindoko : (le regarde à présent droit dans les yeux, une petite lueur malicieuse dans le regard) Mais... Quoi de plus sexy qu'un homme en train d'apprendre à se battre ? Comment m'ennuierais-je ?
     
    Johan : Comme tu veux. (Souris, l'embrasse)
     
    Ils finirent par se lever, et Johan se dirigea vers l'endroit où creusait Gōryoku, suivi de près par sa petite amie.
     
    Johan : Eh ! Gōryoku-sempai !
     
    Gōryoku : Hum ?
     
    Johan : Est-ce que tu... M'entraînerais ?
     
    Gōryoku : Au ninjutsu ?
     
    Johan : Oui. Je veux apprendre à donner une forme à mon chakra.
     
    Gōryoku : (étonné) Tu... Tu veux faire du Ketai Henka ?
     
    Johan : Oui.
     
    Gōryoku : C'est... C'est pas un peu trop au dessus de ton niveau ?
     
    Johan : Je m'entraînerai. Suffisamment. Je serai prêt pour l'attaque.
     
    Gōryoku : Tu en es sûr ?
     
    Johan : Je te le garantis.
     
    Gōryoku hocha la tête. Après tout, ce ne serait pas la première fois qu'il réussirait quelque-chose de totalement incroyable. S'il le disait, ça devait être vrai. Mais tout de même... C'était des semaines de travail ! Se rendait-il compte ? Il posa sa pioche, activa son Sharingan, et demanda à Johan de concentrer autant de chakra que possible au niveau de sa main. Celui-ci s'exécuta.
     
    Gōryoku : Ah, ça va pas... Tu produis bien du chakra, mais tu l'envoies dans tout ton corps à la fois. Essaie de limiter. Est-ce que tu sens ton chakra ?
     
    Johan : Oui.
     
    Gōryoku : Alors essaie de le contrôler petit-à-petit. Sors le des jambes, envoie tout vers ta main. Bien, c'est ça. Quand tout ton chakra sera dans ta main, essaie de l'en faire sortir au travers de ta peau, puis de le laisser sortir sans qu'il s'échappe. Je te laisse te débrouiller ?
     
    Johan : Pas de problème.
     
    Il s'entraîna un chapitre durant. Puis il se réveilla. Il remit son réveil et se rendormit. Encore, et encore, et encore. Il y passa des heures, ou des mois selon le point de vue. Il fut bientôt capable de donner la forme qu'il voulait à son chakra. Il se réveilla, en plein milieu de la nuit. Il voulut se lever, mais il s'effondra, en poussant un cri de douleur. Ses parents accoururent instantanément.
     
    "Johan ?!
    -M-mon... Mon coeur... Je...
    -Chéri ! Appelle un médecin !"
     
    Un quart d'heure plus tard, une seringue s'enfonçait sous la peau de Johan, et un liquide pénétrait dans ses veines.
     
    "C'est de la tachycardie. Probablement rien de très alarmant, à condition de respecter certaines... précautions.
    -Qu'est-ce que vous voulez-dire ?
    -Et bien, c'est sûrement dût à une dose extrêmement forte et fréquente d'adrénaline. Donc pour l'instant, éviter les sensations fortes, l'épuisement, et autant que possible les efforts physiques et le stress. Si une nouvelle crise survenait, il faudrait l'hospitaliser pour des recherches plus avancées.
    -Je vois...
    -Faites attention, tout de même. Monsieur, je vous souhaite une bonne nuit."
     
    Le docteur s'en fut, le père de Johan regarda ce dernier récupérer lentement.
     
    "Ça va ?
    -Hm, oui, je crois...
    -Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
    -Bah, trop d'adrénaline, je suppose. C'est bien ce que le docteur a dit, non ?
    -Mais... Qu'est-ce qui provoque de l'adrénaline ? Tu as des problèmes ? C'est en rapport avec... ta schizophrénie ?
    -En quelque sorte... Mais c'est trop compliqué.
    -Comment ça ?
    -Ben... Retiens juste qu'une de mes... hallucinations a tendance à provoquer une montée d'adrénaline.
    -Je vois..."
     
    Il ne savait pas trop quoi en penser. Après tout, il s'agissait d'hallucinations, comme Johan le disait si bien, et il ne savait pas s'il devait approfondir ou pas. Il se contenta de lui demander d'être prudent, et lui souhaita une bonne nuit. Mais Johan ne voulait pas. Il ne pouvait pas se contenter d'être prudent, et de ne plus utiliser d'adrénaline. Il devait aider les autres dans leur combat. Et il le ferait. Pour le monde Ninja, pour Konoha, pour l'équipe Naruto, et pour Uindoko.
     
    Même si cela devait lui coûter la vie.
     
     
     
     
    Et voilà ! Le prochain chapitre est presque terminé ! J'essaie de le terminer avant les vacances de février (ce qui me laisse peu de temps, n'est-ce pas ?), pour votre plus grand plaisir !


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