• Chapitre 14: 剛力の返る(Gōryoku no kaeru = Le retour de Gōryoku)

    Et voici enfin le chapitre 14! Bonne lecture à toutes et à tous!


    Johan hocha la tête. Ils commenceraient dès maintenant. Il commença à expliquer son plan. Sasuke parut étonné, Shikamaru réfléchissait, et les autres écoutaient, enregistrant chacune de ses paroles.

    Johan: Qu'en penses-tu, Shikamaru-san?

    Shikamaru: Je suis gêné par le manque d'alternatives... Si jamais une partie du plan foire...

    Johan: Hm... Tu as raison... Mais Aimaru peut être constamment en communication avec Neji. Au moindre problème, il faudra que tout le monde soit au courant. Nous aviserons à ce moment là. Et puis... Aimaru, tu sais te débrouiller pour improviser, n'est-ce pas?

    Aimaru: Je pense...

    Sasuke: Dans ce cas, c'est parti.

    Ils commencèrent à s'approcher du camp. Ils étaient plus ou moins à découvert, mais de toute façon, les ennemis savaient qu'ils étaient dans les parages. Soudain, Aimaru jeta un kunai en direction de Sasuke, qui le bloqua de justesse. Un deuxième le suivait, derrière lequel un parchemin flottait... Un parchemin explosif! Sasuke le frappa avec son sabre in-extremis, et se coucha sur le sol. Une détonation retentit, pendant qu'un nuage de fumée envahissait la zone.

    Aimaru: (En courant) Pas question que je prenne ce risque, même pour ce village!

    Uindoko toussa, sous l'effet de la fumée. Sakura, qui se protégeait les yeux au moment de l'explosion, reprit ses esprits, pendant que Neji, Byakugan actif, fouillait déjà les parages.

    Neji: Elle est entrée dans le bâtiment!

    Sasuke: On se replie! On se replie immédiatement!


    Tout le monde courut à l'opposé des bâtiments. Pas question d'être plus longtemps à découvert. Johan secoua la tête.

    Johan: J'avais pas tout à fait prévu les choses comme ça...

    Uindoko: Tu proposes quoi, maintenant?

    Johan: On attend les renforts. Si Neji est d'accord, qu'il analyse les bâtiments et trace des plans. Ensuite, tout le monde se reposera, en attendant l'arrivée de Naruto-sensei et de Gōryoku-senpai.

    Neji: Hn... Je n'aime pas trop la tournure des choses... Mais je vais le faire.

    Sasuke: Nous n'avons plus le droit à l'erreur... Toutes nos actions, dès à présent, doivent absolument être des plus réfléchies...

    Johan: Pour réfléchir, il faut en être capable. Reposez-vous tous.

    Sur ces mots, il s'allongea contre un arbre, avec un angle raisonnable afin d'être hors de vue depuis les bâtiments. Chacun fit de même. Il ferma les yeux. Et puis plus rien.

    [...]

    "Mais c'est magnifique! Comment tu as fait ça?
    -Je sais pas... C'est joli?
    -Très! Tu as un réel don pour le dessin!
    -Merci... Tiens, il est pour toi...
    "

    [...]

    "Maman? Je te présente Benjamin! Je l'ai rencontré dans la cour de récréation!
    -Ah bon? Qui... Ah... D'accord. Bonjour Benjamin. Excuse moi, j'ai du travail.
    "

    [...]

    "T'es mon ami, hein? Tu me laissera pas tomber?
    -Promis! On garde le contact, Jo! Je t'appellerai!
    -Essaie aussi de passer, si tu peux...
    -Je te promets rien, mais j'essaierai! Au revoir!
    -Au revoir, Benji. Et ne m'oublie pas!
    "



    Johan se réveilla, mais, contrairement à ce qu'il aurait cru, la première chose qu'il vit fut... un mur. Juste en face de lui, à quelques centimètres. Il réalisa qu'il était allongé sur le banc des vestiaires... Il se releva, lentement, secoua la tête, le temps de se remettre les idées en place. Il sortit, et constata que l'horloge de jeu annonçait 15:78, avec un score de 167 à 162 pour les États-Unis. Il remonta dans les gradins, à côté de ses partenaires.

    "Plus que 15 secondes, annonça l'un d'eux. Le jeu est arrêté, c'est terrible...
    -Il y a eu des belles actions?
    -Tu n'imagines pas! Une défense béton qui se fait percer, panier, contre-attaque, panier, nouvelle contre-attaque, interception, et on repose le jeu. Tout ça en l'espace de 7 secondes...
    -Sympathique...
    -C'est rien de le dire!"

    Johan rit. Tous étaient si pris dans le match qu'ils n'avaient même pas pensé à manger leurs pop-corns... Les 15 secondes durèrent au moins deux minutes, à force de fautes, provoquée par le stress des joueurs. Les français marquèrent un panier à trois point, avec une faute. Un seul lancer franc passa, ce qui faisait un total de quatre points. Plus que 8 secondes. 167 à 166. Les américains tentent une contre-attaque, mais, trop fatigués, elle est interceptée, les français marquent à nouveau. 168 à 167 pour la France. Plus que 3 secondes. Les américains récupèrent, le meneur arrive au centre du terrain, voit le compteur afficher 00:98. Même plus une seconde. Il tire de loin, sans réel espoir. Le ballon file vers le panier... Switch, sur le buzzer. L'équipe des USA gagne le match 170 à 168. Les supporters, autant français qu'américains, applaudirent l'incroyable jeu technique du match, et le formidable coup de chance qui avait apporté la victoire à l'équipe de l'autre côté de l'Atlantique.

    "Approche toi du bord des gradins..."

    Johan se retourna, cherchant la personne qui pouvait avoir dit ça. Il ne vit personne. Il haussa les épaules, se leva, et prit son sac.

    "On y va, demanda-t-il?
    -Moi je dis ouais.
    -La même.
    -Coach?
    -Ok, ok. On y va."

    "Approche toi... Approche toi du bord des gradins..."

    Il regarda à nouveau autour de lui, mais personne ne semblait lui avoir parlé. Sans savoir pourquoi, il avait vraiment envie d'écouter ce que cette voix lui disait... Il s'approcha du bord et regarda en bas. Il y avait bien six mètres de haut.

    "Saute... Saute la tête la première..."

    Il ne réfléchit pas. Étrangement, il ne se rendait même pas compte qu'il écoutait la voix. Il commença à enjamber la barrière de sécurité, et se laissa tomber en avant...

    "Putain! Johan! Qu'est-ce que tu fous?!"

    C'était un de ses coéquipiers. Il s'élança et rattrapa au dernier moment son ami par le pied. Johan réalisa, secoua la tête et eut des frissons dans le dos. Que s'était-il passé? Il avait vraiment enjambé la barrière pour sauter la tête la première depuis le haut des gradins? Une femme cria, les autres l'aidèrent à remonter. Il put s'asseoir, et tout le monde sentit que l'adrénaline les quittait.

    "Tu nous a foutu une sacré trouille, abruti! Qu'est-ce qui t'est passé par la tête?!
    -... Je sais pas...
    -Bah évite que ce "Je sais pas" te repasse par la tête, parce que t'aurais un peu put crever, là! On dit quoi a tes parents, après?
    -Désolé. Ça n'arrivera plus..."

    Il secoua encore la tête, essayant de se souvenir de ce qu'il s'était passé. Mais tout ce qu'il arrivait à se rappeler, c'était l'approbation de tout le monde pour partir, et puis... le sol, quelques mètres au dessous de lui. Il se passa la main sur le front et essuya la sueur froide qui y coulait. Il détestait de ne pas savoir ce qu'il s'était passé. C'était atroce. Il se tourna vers son coach.

    "Qu'est-ce que j'ai fait, en fait?
    -Comment ça, lui répondit-il, sans comprendre?
    -J'arrive pas à me rappeler de ce qu'il s'est passé.
    -Et ben t'as marché jusqu'à la barrière, tu t'es penché un peu, et tu l'as enjambé, avant de te laisser tomber. Heureusement pour toi, Malik court vite. Tu serais plus des notre, sinon.
    -Ah... D'accord..."

    Il se gratta la tête, sans arriver à se rappeler. Le trou noir. Black Out. Il se dit qu'il n'avait qu'à oublier ça, et il proposa à nouveau de partir. Ils repartirent donc, et le voyage fut long. Johan ne dessina pas, mais revécut ce qu'il s'était passé dans son dernier chapitre. Jusqu'au moment où il dormait.

    Il ferma les yeux, et puis plus rien.

    "Maman? Il a dit quoi le docteur?
    -Rien. Tu es juste un peu fatigué. Demain ça ira mieux.
    "

    [...]

    "Eh! Qu'est-ce que tu fais?
    -J'attends...
    -Tu attends quoi?
    -De recevoir une lettre de Benji...
    "

    [...]

    "Allô?
    -Ouais, Jo? C'est Ben. Tu te rappelles de moi?
    -Ben? C'est vraiment toi?
    -Ouaip'! Ça fait plaisir de t'entendre!
    -Pourquoi t'as pas appelé plus tôt?
    -Bah, des fois, c'est plutôt compliqué. Problème de médicaments...
    "

    [...]

    "Qu'est-ce que tu fais encore?
    -Ya Benjamin qui a appelé! T'as pas entendu?
    -Euh... Non, j'ai rien entendu...
    -Tant pis. Hein? Non rien, je parlais à Maman. Elle avait pas entendu le téléphone.
    "

    Il fut réveillé par un dos d'âne. Une fois de plus, il se demanda qui avait eu la magnifique idée de poser un dos d'âne à la sortie de l'autoroute... Il en conclut qu'ils arrivaient. La nuit été tombée, il était tard. Ils arrivèrent au gymnase, et rangèrent rapidement tout leur matériel, après quoi chacun rentra chez soi. Johan rangea son vélo au garage, et entra dans les maisons. Ses parents regardaient la télé.

    "Je suis rentré.
    -Ah, fit ça mère! Johan! Alors, c'était comment?
    -Ça s'est bien passé. On a eu un super public, et pas un seul raté.
    -C'est super, ça, ajouta son père! Ça a été filmé?
    -J'espère. De toute façon, on va bien voir, si une vidéo a été prise, elle sera surement postée sur YouTube, et on sera mit au courant. Je suis crevé, je vais me coucher.
    -Tu manges pas?
    -Non, merci, ça va."

    Il rentra dans sa chambre, déposa son sac à côté de la porte, l'ouvrit, en sorti son manga et son matériel de dessin, avant de s'installer sur son lit. Il gratta le papier de son crayon, et ferma son manga, avant de s'endormir.


    Sasuke: Eh! Johan! Réveille toi! Naruto et Gōryoku sont arrivés.

    Naruto: Tu permets, Johan?

    Il joint les mains, et Johan disparut de là où il était, pour réapparaitre quelques mètres plus loin, à côté de Naruto.

    Naruto: Fallait que je termine la technique. T'as pas idée du chakra que j'ai consommé.

    Johan: Et Gōryoku, il est là?

    Gōryoku: Hn.

    Uindoko: Comment t'as fait pour le ramener à la raison?

    Naruto: Je l'ai juste fait un peu réfléchir. Hein Gōryoku-kun? Ça fait pas de mal, pas vrai?

    Gōryoku: Hn.

    Il se tourna vers Johan, se gratta la tête, et s'agenouilla devant lui.

    Gōryoku: Sumimasen', Johan-san. J'aurais pas du te juger sur le paraître.

    Il resta dans cette position pour s'adresser aux autres.

    Gōryoku: Sumimasen', Otōsan'. J'avais pas le droit de te manquer de respect. Sumimasen', Uindoko-chan. J'aurais du t'écouter. Sumimasen', Sakura-san. Je me suis moqué de vous. Sumimasen', Shikamaru-san. J'aurais pas du vous manquer de respect à vous non plus. Sumimasen', Seishun-kun. Je t'ai pas traité comme un coéquipier.

    Naruto sourit, alors que tous les autres étaient sidérés. Gōryoku qui s'excusait? Ça relevait du miracle! Johan sourit, et s'accroupit à côté de lui.

    Johan: En ce qui me concerne, ne t'en fais pas. T'es pardonné. Et je peux même te dire que tu vas faire partie de ceux qui auront un rôle déterminant dans cette mission.

    Sasuke: Eh, là! Quelle mission? Il n'y a plus de mission. C'est la guerre, maintenant.

    Naruto: Quoi? T'abandonnes déjà? Tu me déçois, Sasuke-kun.

    Sakura: C'est vrai, on peut pas abandonner.

    Uindoko: Je suis d'accord.

    Seishun: Moi aussi!

    Neji: Si on se précipite, on mourra, et pour rien.

    Gōryoku: Et c'est "l'invincible Hyuga Neji" qui dit ça? C'est décevant.

    Naruto: Gōryoku, ne recommence pas.

    Gōryoku: Hn. Sumimasen'.

    Shikamaru: Johan, tu proposes quoi?

    Johan: Ce que je vais vous dire va peut-être vous choquer, mais... On utilise... Attendez...

    Il ramassa un caillou sur le sol, le fit sauter dans sa main, et se tourna vers Sasuke.

    Johan: Ton katana, plante le juste là où ça va rebondir.

    Sasuke hocha la tête, et agrippa son katana. Johan sourit, pivota lentement, comme s'il suivait quelque-chose du regard, se concentra, malaxa son chakra, et jeta son cailloux, visiblement dans le vide. Il eut l'air de rebondir en l'air. Sasuke planta son katana en une fraction de seconde, et un autre Ai Zekutai apparut. Du sang passa entre ses lèvres, il s'effondra, et Johan put reprendre.

    Johan: Je disais donc: On utilise Uindoko, Seishun, Gōryoku et moi-même comme appât, comme si on était une petite équipe d'éclaireur, pour créer une diversion et concentrer leurs attaques à un endroit précis, pendant que vous pénétrez dans le bâtiment discrètement, grâce aux plans que Neji a accepté de faire. Vous sabotez la production des guerriers, vous volez les plans, mais vous évitez autant que possible de rencontrer les possesseurs du Menoyukai.

    Sakura: Et vous, vous vous en sortirez comment?

    Naruto: Eh, ne sous-estime pas mes élèves. Ils sont étonnants.

    Gōryoku: Et de toute façon, on se bat pour le monde, pas vrai?

    Uindoko: On peut y arriver.

    Seishun: On se battra, quitte à en mourir!

    Shikamaru: Et pour toi, Johan? Tu n'as même pas les compétences basiques d'un ninja.

    Sasuke: C'est vrai... Tu apprends vite, mais... Tu n'as quand même pas le niveau d'un Genin, et encore moins d'un Chunin...

    Gōryoku: Je le protègerais, moi.

    Naruto: On peut compter sur toi?

    Gōryoku: Qu'on me retire le nom d'Uchiha si je ne tiens pas ma parole.

    Sasuke: Alors tout le monde est d'accord?

    Neji: Non. Je suis désolé, mais une équipe de 5 ninjas, ce n'est pas du tout discret.

    Shikamaru: Il a pas tort...

    Uindoko: Pourquoi vous vous répartissez pas les tâches?

    Johan: Se séparer serait trop dangereux. Neji est à présent le seul à pouvoir vous guider. Et vous devez être ensemble si jamais vous rencontrez des Ai, et surtout si vous rencontrez un des possesseurs du Menoyukai.

    Neji: Je suis loin d'être convaincu. C'est un plan foireux.

    Naruto: Tu préfères livrer le monde à une énorme guerre qu'il n'est même pas sur de pouvoir remporter? Qui sait combien ils seront d'ici l'arrivée des armées? Surtout qu'il faudra réunir les Kages, et tout. On n'a pas le temps pour ces conneries. Il faut agir, et vite.

    Neji: C'est à se demander si tu étais là pendant la précédente guerre, Naruto-senpai.

    Naruto: J'y étais, et les pertes ont été dues à une trop longue attente! Je veux pas revoir une armée se faire démolir parce qu'on aura pas été assez réactif! Viens ou pas, moi, j'y vais.

    Johan: Naruto-sensei! Vous pourrez rien faire sans Neji. Il faudra qu'il soit d'accord.

    Sasuke: Alors le succès de cette mission est entre tes mains, Neji.

    Sakura: Tu préfères tenter une opération risquée et avoir une chance de sauver le monde...

    Shikamaru: ...ou alors tu préfères sauver ta peau et fermer la seule issue de secours pour tous les ninjas et civils?

    Neji: ... Ok, je viens.

    Naruto: Dans ce cas, c'est parti!





    Et voilà! Alors? Vous avez aimé?


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